Épitaphe de Saturnina (71-150 p.C.)

Cippe funéraire à sommet triangulaire fragmenté, qui a perdu son couronnement et sa base. Le défunt était une femme dénommée Saturnina. Son compagnon, qui ne dévoile pas son identité, lui dédia l’épitaphe. Le mot utilisé pour exprimer le lien de parenté, contubernalis, fait penser que Saturnina était une esclave, celle de Polytimus, personnage probablement d’origine grec. Comme la plupart des inscriptions bordelaises, ce cippe était réutilisé dans la muraille de la fin du IIIe siècle où il a été trouvé au XIXe siècle au 7 rue Guillaume-Brochon.