Épitaphe de Iul(ia) Aveta (161-170 p.C.)
Stèle dont le fronton porte un cadre mouluré et une niche cintrée à fond plat. Elle abrite le buste d’une femme au visage épaté et à la chevelure ondulée répartie en deux réseaux par une raie médiane. Il s’agit de Iulia Aveta, une citoyenne romaine dont le gentilice, très courant, est abrégé, et dont le surnom dénonce l’origine indigène ; il est lui-même fréquent à Bordeaux, puisqu’on le rencontre sur les épitaphes de trois autres femmes et l’on en connaît quelques exemples, très dispersés, dans les provinces celtiques. Une Dea Aueta était honorée à Trèves. Comme la plupart des inscriptions bordelaises, cette stèle était réutilisée dans la muraille de la fin du IIIe siècle où elle a été trouvée en 1828 au 6 rue Guillaume-Brochon.