Epitaphe d’Axula (161-170 p.C.)

Stèle calcaire à fronton triangulaire et acrotères creusée d’une niche rectangulaire au fond incurvé. La défunte, Axula, porte un nom unique suivi du patronyme ; c’est donc, en principe, une pérégrine. Le nom de son père, Cintugenus, appartient au domaine linguistique indigène. Il se rencontre, au masculin comme au féminin, sur cinq autres épitaphes de Bordeaux. Axula est, en revanche, absente des répertoires onomastiques, qu’ils soient indigènes ou latins. Comme la plupart des inscriptions bordelaises, la stèle était réutilisée dans la muraille de la fin du IIIe siècle où elle a été trouvée en 1826 au sud des 22-24 cours de l’Intendance.