Autel en calcaire incomplet en haut et peut-être en bas. Le texte est répété sur deux faces. Sur le sens des termes : le diminutif arula désigne le monument inscrit, qui est effectivement de taille réduite ; ostiae sont les victimes immolées le jour de la dédicace de l’autel ; le mot templum doit désigner l’espace consacré abritant l’ara et les officiants. Ce monument dédié à date haute à Jupiter, protecteur de la communauté civique, doit être mis en relation avec le rôle donné à Burdigala comme chef-lieu des Bituriges Vivisques. Comme la plupart des inscriptions bordelaises, l’autel était réutilisé dans la muraille de la fin du IIIe siècle où il a été trouvé au début du XIXe siècle au 5 rue de la-Tour-de-Gassies.