Épitaphe de Censorinus (51-150 p.C.)
Autel avec foyer et coussins décorés de feuilles de laurier, de volutes et guirlande sur la face 1. Le nom du défunt, Censorinus, rappelle par homophonie des éléments indigènes à partir de l’élément indigène cisi-, ainsi qu’une connotation sémantique locale proche de Seuerus. Il faut signaler la perduration de ces noms à Burdigala car le beau-père de la fille d’Ausone s’appelait Severus Censor Iulianus et le fils de ce dernier, petit-fils d’Ausone, se dénommait Censorius. Tasgillus, le nom de son patronus, est un nom celtique. Centurio est attesté uniquement à Bordeaux sur trois épitaphes. Provenance inconnue. La retaille de la pierre peut indiquer le remploi éventuel dans la muraille de la fin du IIIe siècle.