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Autel calcaire en deux morceaux jointifs. Décor en bas-relief sur les faces 1, 2, 4 du dé. Cet autel commémore un taurobole accompli par deux femmes. Le sacrifice faisait littéralement renaître le taurobolié, ce qu’exprime le mot natalicium. La première dédicante, Valeria Iullina, porte un gentilice et un cognomen fréquents dans les provinces gauloises. La deuxième dédicante,Iulia Sancta, a une onomastique bien connue à Burdigala. Comme la plupart des inscriptions bordelaises, l’autel était réutilisé dans la muraille de la fin du IIIe siècle d’où il a été extrait en 1454 pour servir à la construction du fort du Hâ. Il a trouvé entre 1840 et 1843, lors de la démolition du fort, place de la République.