Archives / 2014 / Conférences autour des nouvelles salles "Bordeaux port(e) du monde : 1800-1939"
- Mardi 28 octobre 2014 à 18 heures
« Cuba, les Aquitains, les Béarnais, le sucre et le café (1ère moitié du 19e siècle) »
par Jacques de Cauna, docteur d’Etat, chaire d’Haïti, CNRS-CIRESC Bordeaux
Après la catastrophe de Saint-Domingue (1791- 1804), c’est vers Cuba que se déplacent la plupart des Américains d’Aquitaine et l’expansion économique qui les accompagne. Aux côtés des réfugiés qui ont fui les troubles avec leurs familles, quelques esclaves fidèles et les débris de leur fortune, de nouveaux partants entretiennent le flot migratoire vers le nouvel Eldorado des Îles au départ du grand port bordelais. Les Béarnais notamment marquent d’une forte empreinte le développement des caféières dans l’Oriente et bon nombre de familles sont définitivement naturalisées.
- Jeudi 6 novembre à 14 h 30
« Des peintres à Bordeaux », 2ème partie
par Régine Bigorne, responsable de la collection Goupil
Bordeaux a été la ville de bien des artistes. Certains lui sont restés fidèles. D’autres l’ont quittée. De Rosa Bonheur à André Lhote, d’Adrien Dauzats à Odilon Redon, ces peintres ont connu des carrières internationales que cette conférence vient illustrer.
- Jeudi 20 novembre 2014 à 14 h 30
par Régine Bigorne, responsable de la collection Goupil
Port ouvert sur le monde, Bordeaux a toujours été une ville d’échanges et de rencontres culturels et artistiques. Nombre d’écrivains, de penseurs, de peintres y ont séjourné. Certains nous ont laissé des témoignages, dévoilant leurs impressions sur la ville et ses habitants.
- Mercredi 26 novembre 2014 à 18 heures
« Les Espagnols à Bordeaux au 19e siècle »
par Alexandre Fernandez, professeur d’histoire, Université Bordeaux-Montaigne
Jusque vers les années 1880, l’instabilité politique espagnole nourrit les flux et reflux de l’immigration espagnole en Gironde. Au-delà de l’illustre figure de Francisco Goya, bien des exilés, de tout bord, contribuent à l’animation économique, sociale et culturelle de Bordeaux. À partir des années 1880, l’immigration espagnole change un peu de caractère alors même que la situation se stabilise dans la péninsule : plus nombreux, les Espagnols viennent contribuer par leur travail à la prospérité économique de la ville de la Belle Epoque.
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