Colombie, la guerre que nous n’avons pas vue
« Colombie, la guerre que nous n’avons pas vue »
À partir de 2007 et pendant deux ans, Juan Manuel Echavarría a invité les acteurs de la guerre à participer à des ateliers de peinture, en leur fournissant le matériel nécessaire pour raconter leur expérience du conflit. Ce projet est devenu La guerra que no hemos visto, une exposition initialement présentée au musée d’art moderne de Bogota et ailleurs en Colombie, puis à Miami, Göteborg et Rio de Janeiro.
À Bordeaux, une trentaine de peintures est accompagnée d'une série de tapisseries réalisées par des afrodescendantes du Nord de la Colombie déplacées à la suite d'un massacre, et de photographies et vidéos de Juan Manuel Echavarría montrant ce qui reste des écoles dans les villages colombiens abandonnés en raison de la guerre.
Exposition organisée par le musée d’Aquitaine, en partenariat avec la fondation Puntos de Encuentro
En partenariat avec l'association France Amérique Latine
Représenter l’inracontable, telle est la mission de l’artiste Juan Manuel Echavarría à travers l’exposition Colombie, la guerre que nous n’avons pas vue. Cette guerre, qui échappe à tous les regards, perdure depuis plus d’un demi-siècle dans les territoires reculés de Colombie où s’affrontent guérillas, paramilitaires et forces gouvernementales.
Ces combattants invisibles sont au cœur du travail de Juan Manuel Echavarría. Entre leurs mains, il a substitué les pinceaux aux armes pour faire émerger ce qui ne pouvait être dit.
Pendant deux ans, au sein d’ateliers organisés par l’artiste, d’anciens combattants de tous bords ont donné vie à leurs témoignages par le prisme de la peinture. Sous l’apparence naïve d’un dessin coloré aux formes sommaires émerge progressivement une violence concrète, figée, dont l’anonymat des exécuteurs n’atténue en rien l’extrême barbarie.
Présentée à Bogotá, puis à Miami, Louvain-la-Neuve et Rio de Janeiro, l’exposition est accompagnée de vidéos de Juan Manuel Echavarría, d’une série de tapisseries réalisées par des afro-descendantes témoins du conflit, et d’une quinzaine de photographies d’écoles abandonnées en raison de la guerre et des mouvements de populations que celle-ci génère.
Exposition organisée en partenariat avec la fondation Puntos de Encuentro.
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